Cartellino di ingresso all'Assemblea Nazionale e Referendaria e Liberale, del movimento dei Club Pannella - Riformatori.
Home ›
Au TPIY, Slobodan Milosevic appelle à la rescousse deux témoins français
Tweet
La Haye (TPIY) de notre correspondante. Deux anciens casques bleus, le colonel Patrick Barriot, médecin militaire, et Eve Crépin, infirmière, ont été les premiers d'une série de Français appelés à la barre par Slobodan Milosevic pour témoigner en sa faveur devant le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY). Patrick Barriot a raconté, mardi 11 janvier, qu'il se trouvait, fin 1995, à Pale (zone serbe de Bosnie) quand un journaliste de France 3, Morad Aït-Habbouche, tournait un reportage sur les deux pilotes français pris en otage par les Serbes fin août. "Ce reportage a été censuré par les autorités françaises, parce qu'il apparaît qu'une importante somme d'argent a été détournée par des politiciens français à cette occasion", a affirmé le témoin.
La DST a envoyé, en novembre 1995, deux missions de négociations pour faire libérer les pilotes, a expliqué M. Barriot. "La première mission, raconte-t-il, a été confiée au général Pierre-Marie Galois, qui a rencontré Mladic le 17 novembre 1995." Le général Mladic, chef militaire des Serbes de Bosnie, demandait "une poignée de main avec le chef de l'état-major de l'armée de l'air français, le général Douin".
Mais les hommes de la seconde mission, l'ancien préfet Jean-Charles Marchiani et l'homme d'affaires Arcadi Gaydamak (tous deux accusés dans une affaire de ventes d'armes à l'Angola), ont prétendu, selon le témoin, que Ratko Mladic "voulait bien libérer les pilotes, mais en échange de quelques milliers d'euros. Or Mladic n'a pas reçu un seul euro". M. Barriot s'indigne : "On a sali l'honneur de Mladic en disant qu'il avait demandé une rançon !"
Les deux pilotes ont été libérés le 12 décembre 1995. Paris a toujours nié toute concession aux Serbes de Bosnie dans cette affaire.
Précédant Patrick Barriot à la barre, Eve Crépin, en entrant dans le prétoire, avait salué l'accusé d'un "Dobro jutro gospodine Predsjednik !" ("Bonjour monsieur le président"). L'ancienne infirmière des forces de l'ONU fustige les médias occidentaux pour leur vision partiale du conflit, elle qui n'a vu, de Sarajevo à Pristina, en passant par la Krajina, qu'une facette du drame : celle de Serbes terrorisés, expulsés, assassinés.
Aux questions de Slobodan Milosevic, elle ne répond que par des commentaires. Le procureur adjoint, Geoffrey Nice, objecte. Le président de la chambre, Patrick Robinson, n'y tient plus : "On dirait une conversation dans la véranda autour d'une tasse de thé. Je ne crois pas que ce soit très utile."
Puis les faits se font jour, sous le feu des questions de Carla Del Ponte. La procureure évoque les rencontres de l'infirmière avec le président de la République serbe autoproclamée de Croatie, Milan Martic, et les chefs serbes de Bosnie, Ratko Mladic et Radovan Karadzic. "Etes-vous restée en contact avec Karadzic ?", demande la procureure, qui cherche depuis des années à mettre la main sur les anciens chefs des Serbes de Bosnie. Réponse négative de l'infirmière.
"Nous avons eu le plaisir de lire tout ce que vous avez écrit, ironise Carla Del Ponte à propos du livre sur les Serbes de Croatie qu'Eve Crépin a cosigné avec Patrick Barriot, mais il n'y a rien sur Srebrenica. Avez-vous parlé de Srebrenica avec Mladic ?
- Oui, un petit peu..., répond, timide, Eve Crépin.
- Un petit peu ! Il y a eu 8 000 hommes, 8 000 Musulmans, tués à Srebrenica !
- Aujourd'hui, les preuves n'ont pas été apportées", affirme le témoin.
La DST a envoyé, en novembre 1995, deux missions de négociations pour faire libérer les pilotes, a expliqué M. Barriot. "La première mission, raconte-t-il, a été confiée au général Pierre-Marie Galois, qui a rencontré Mladic le 17 novembre 1995." Le général Mladic, chef militaire des Serbes de Bosnie, demandait "une poignée de main avec le chef de l'état-major de l'armée de l'air français, le général Douin".
Mais les hommes de la seconde mission, l'ancien préfet Jean-Charles Marchiani et l'homme d'affaires Arcadi Gaydamak (tous deux accusés dans une affaire de ventes d'armes à l'Angola), ont prétendu, selon le témoin, que Ratko Mladic "voulait bien libérer les pilotes, mais en échange de quelques milliers d'euros. Or Mladic n'a pas reçu un seul euro". M. Barriot s'indigne : "On a sali l'honneur de Mladic en disant qu'il avait demandé une rançon !"
Les deux pilotes ont été libérés le 12 décembre 1995. Paris a toujours nié toute concession aux Serbes de Bosnie dans cette affaire.
Précédant Patrick Barriot à la barre, Eve Crépin, en entrant dans le prétoire, avait salué l'accusé d'un "Dobro jutro gospodine Predsjednik !" ("Bonjour monsieur le président"). L'ancienne infirmière des forces de l'ONU fustige les médias occidentaux pour leur vision partiale du conflit, elle qui n'a vu, de Sarajevo à Pristina, en passant par la Krajina, qu'une facette du drame : celle de Serbes terrorisés, expulsés, assassinés.
Aux questions de Slobodan Milosevic, elle ne répond que par des commentaires. Le procureur adjoint, Geoffrey Nice, objecte. Le président de la chambre, Patrick Robinson, n'y tient plus : "On dirait une conversation dans la véranda autour d'une tasse de thé. Je ne crois pas que ce soit très utile."
Puis les faits se font jour, sous le feu des questions de Carla Del Ponte. La procureure évoque les rencontres de l'infirmière avec le président de la République serbe autoproclamée de Croatie, Milan Martic, et les chefs serbes de Bosnie, Ratko Mladic et Radovan Karadzic. "Etes-vous restée en contact avec Karadzic ?", demande la procureure, qui cherche depuis des années à mettre la main sur les anciens chefs des Serbes de Bosnie. Réponse négative de l'infirmière.
"Nous avons eu le plaisir de lire tout ce que vous avez écrit, ironise Carla Del Ponte à propos du livre sur les Serbes de Croatie qu'Eve Crépin a cosigné avec Patrick Barriot, mais il n'y a rien sur Srebrenica. Avez-vous parlé de Srebrenica avec Mladic ?
- Oui, un petit peu..., répond, timide, Eve Crépin.
- Un petit peu ! Il y a eu 8 000 hommes, 8 000 Musulmans, tués à Srebrenica !
- Aujourd'hui, les preuves n'ont pas été apportées", affirme le témoin.
Grande Satyagraha dedicato a Marco Pannella, dal 22 gennaio 2017
Per una campagna dello Stato italiano in sede ONU per la transizione allo Stato di Diritto codificando - per affermarlo – il diritto umano alla conoscenza
Firma qui la Dichiarazione di Roma per lo stato di diritto e il diritto alla conoscenza contro la ragion di Stato e chiedi ai consiglieri comunali, dell'area metropolitana e regionale di firmarla.
Chiedi al Consiglio del Comune, dell'area metropolitana di approvare questa delibera.
Documentazione consegnata il 4 novembre 2015 al Presidente della Commissione parlamentare di Vigilanza Rai Roberto Fico in occasione dell'incontro con una delegazione radicale.
Documentazione relativa alle iniziative radicali in corso consegnata il 13 maggio 2015 al Ministro della Giustizia Andrea Orlando in occasione dell'incontro con una delegazione radicale.
Leggi ->
Leggi ->
Iscritti e contribuenti 2017
ARMANDO DI TORINO | 200 € |
MASSIMILIANO AV NUXIS | 200 € |
LEONARDO PA AUGUSTA | 20 € |
SALVATORE PE SULMONA | 20 € |
SANTO PA SAN GREGORIO DI CATANIA | 10 € |
VINCENZO ES ARIANO IRPINO | 50 € |
PORZIA AD SPOLETO | 50 € |
GIOVANNI RA MILANO | 200 € |
MASSIMILIANO CO ROMA | 300 € |
NORA CA MONZA | 200 € |
Total SUM | 397.199 € |
39° Congress I session
39° Congress du Parti Radical Non violent, Transnational et Transparti (première session)
Comunicati stampa
10/10/2002
Ex-yougoslavie.
ELECTIONS EN BOSNIE ET EN SERBIE : "LA RESPONSABILITE DU RETOUR AU PASSE INCOMBE AUSSI À CEUX QUI N'ONT PAS ARRETE KARADZIC ET MLADIC ET QUI N'ONT PAS INCULPE SESELJ"
26/05/2000
Ex-yougoslavie.
BOSNIE : LE PRESIDENT DU CONSEIL JOUE-T-IL SUR LE REGISTRE DU PATHOS OU SUR CELUI DE L'HYPOCRISIE ?
26/05/1999
Ex-yougoslavie.
INCULPATION DE MILOSEVIC. RADICAUX: SI CONFIRMEE CONFIRMEE, UN GRAND SUCCES
Rassegna stampa
13/01/2005
Le Monde
Stéphanie Maupas
Au TPIY, Slobodan Milosevic appelle à la rescousse deux témoins français
Documenti
28/07/1998
Ex-yougoslavie. QUESTIONS (EP)
Question parlementaire posée par Olivier Dupuis (ARE) au Conseil et réponse
13/07/1998
Ex-yougoslavie. QUESTIONS (EP)
Question parlementaire posée par Olivier Dupuis (ARE) à la Commission et réponse donnée par M. Van den Broek au nom de la Commission
31/05/1992
Ex-yougoslavie. RESOLUTION (ALSO MOTIONS)
Un épisode parlementaire nouveau et sans précédent
03/11/1991
Ex-yougoslavie. RESOLUTION (ALSO MOTIONS)
Conseil Federal Pr: motion sur Yougoslavie et Europe